J'aime les montres

J’aime les montres (et les stylos aussi…).

Les montres mécaniques et pas les machins à quartz badgées par des marques qui n’ont rien à voir avec l’horlogerie genre Guess ou Dolce & Gabbana. Savez vous d’ailleurs qu’a très peu d’exception près, toutes les montres de luxe sont mécaniques, le quartz n'existant pas en horlogerie de luxe ?
Qu’un objet mécanique soumis continuellement à des chocs, à des secousses et à des variations de température arrive à une précision pareille me fascine. Le génie d’ingéniérie qui a présidé à leur conception force mon admiration. Le miracle existe dès les bas de gamme fabriqués en Chine. Pas forcément besoin d’aller chercher chez les suisses pour ça, quoiqu’on en dise, les montres chinoises fonctionnent bien en général, j’en ai plusieurs qui le prouvent.

Oui mais…

Les montres suisses sont quand même un cran au dessus côté qualité même si dix crans au dessus côté prix.
Et cent crans au dessus pour l’émotion qu’elles procurent (ça marche aussi chez certaines allemandes, mais c’est la même région…).

Je viens d’arrêter de fumer du tabac grâce à la cigarette électronique (chinoise). Vu mon niveau d’intoxication et donc les sommes anciennement consacrées à cette addiction, ça devrait me permettre d’arrêter d’acheter des montres chinoises mais plutot d’enrichir modestement la Suisse et d’enfin réussir ma vie comme dirait Séguéla.

Sauf que…

Quand on a la fièvre acheteuse, il n’est pas facile de s’en débarrasser, même pour une bonne raison. J’ai envie encore une fois de m’acheter une chinoiserie à une centaine d’euros.

Faut-il privilégier le plaisir à court terme sur l’extase à plus long terme ?

Cette centaine d’euros me manquera peut-être à l’heure d’acheter ma Rolex, ou mon Oméga ou… La raison ou l’instinct. En plus, j’ai une wishlist longue comme le bras. Donc, une montre par an ou une par trimestre.

Que dois-je faire, que vais-je faire ?

Avant l’ère internet, j’aurais eu le temps de la réflexion jusqu'à lundi.

Là, je ne suis qu’à un clic de ma décision…